Faisant le vide autour de lui, le président de l’ESS se retrouve aujourd’hui seul à gérer les affaires courantes, en attendant la tenue, dans deux mois, d’une assemblée extraordinaire élective.
C’est une situation inédite que vit le club phare du Sahel. Une situation malheureusement chaotique. Avec la démission de trois membres élus, Amine Raïs, Kaïs Ben Ahmed et Kamel Ben Othmane, le comité directeur est automatiquement dissous, conformément aux statuts du club, qui stipulent l’organisation, dans deux mois, d’une assemblée extraordinaire élective. En attendant, Maher Karoui est contraint de gérer seul les affaires courantes. Et s’il se trouve aujourd’hui seul aux commandes, c’est parce qu’il a fait le vide autour de lui, au point qu’aucun membre élu n’est resté à ses côtés. Et même son vice-président, Taoufik Zahrouni, ne se trouve même pas en Tunisie puisqu’il réside aux Emirats arabes unis, où il occupe le poste de directeur sportif d’un club local.
De lourds contentieux…
Outre une situation administrative instable, l’Etoile du Sahel connaît une véritable hémorragie financière. Une hémorragie causée, entre autres, par de lourds contentieux juridiques qui opposent le club à ses anciens joueurs. Rien qu’en ce mois de juin, l’ESS doit payer entre 6 à 7 millions de dinars pour régler des contentieux liés à ses anciens joueurs : Soulaymane Coulibaly, Konaté et Gonzalez.
Bref, l’ESS est aujourd’hui à la croisée des chemins. Sauf qu’on ne se bouscule pas devant le portillon pour sauver le club, ce qui n’arrange pas ses affaires.
